HUSK OF EDEN

Husk of Eden
04/10

INFOS
▲ Auteur/Dessinateur: : Yoshinori Kisaragi
▲ Éditeur: Doki-Doki
▲ Genre: Seinen
▲ Tomes: 4


RÉSUMÉ

L'armée est chargée de protéger la cité d'Eldorado des attaques des rebelles. Dans ce monde en tension permanente, les soldats vont devoir affronter de nombreux dangers et mettre leur vie en péril quitte à parfois sombrer dans le désespoir de ne pas comprendre les raisons de leurs efforts.

COMMENTAIRE

Même s'il est indéniablement ma déception de fin 2016, ce manga avait pourtant bien commencé. Dans le premier tome, on découvre un univers qui m'a rappelé celui de Shingeki no Kyôjin : une ville fortifiée abritée derrière de grands murs de pierre, une armée prête à tout pour la défendre, une ambiance sombre... Bref, ça s'annonçait plutôt bien. Qui plus est, on commence dès les premières pages avec un plot twist. "Tu croyais que c'était ce personnage le personnage principal ? PERDU !". Donc, c'était sympa, original et agréable à lire... au début.

Eh oui, parce que si dans les premiers chapitres, les rebondissements c'est sympa... Après quelques temps on les voit venir, mais alors, gros comme une maison ! Du coup, ce qui était au départ une qualité se transforme en défaut. D'une, parce que la situation devient affreusement prévisible, et de deux, parce qu'on a plus du tout envie de s'attacher aux personnages puisqu'on sait pertinemment que ça ne sert à rien. A ce propos d'ailleurs, il faudrait que l'auteur comprenne que des feels quand un personnage meurt, ça n'arrive que si on aime bien le dit personnage... Hors si ce dernier est exploité sur à peine deux/trois chapitres, bah... ça fait un peu court.

Niveau histoire, grosse déception générale, puisque lorsque j'ai fini de lire le quatrième tome ma première réaction a été "Attends... Tout ça pour ça ?!". En vrai, je n'ai pas du tout réussi à cibler le fil conducteur de ce manga qui est noyé sous une multitude de personnages et de récits. On se perd facilement et on en vient à ne même plus cerner le rapport entre les différents éléments. Qui plus est, on a aussi une belle contradiction à la fin, qui m'a donné l'impression d'un "bon, il faut que je finisse mon manga là, alors du coup on va s'arranger à l'arrache pour que ça passe" (non parce que bon, le "dans le tome 1 j'essaye de te tuer mais dans le tome 4 je te laisse la vie sauve sans trop me poser de questions", ça m'a un peu perturbée).

Du coup, même si l'idée est intéressante, et que les quatre tomes se lisent facilement, on reste quand même sur un sentiment d'incompréhension et d'insatisfaction une fois qu'on a lu la dernière page.

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